Les articles 205 à 207 du Code Civil prévoient une obligation alimentaire réciproque d’une part entre ascendants et descendants (légitimes, adoptifs ou naturels) et d’autre part entre gendre ou belle-fille et beaux-parents. Ainsi, les parents en ligne directe se doivent les aliments, de façon réciproque, sans limitation de degré.
Un ascendant est considéré comme étant dans le besoin si
a) son revenu imposable ne dépasse pas le plafond de ressources pour l’attribution de l’ASPA (cf. fiche), soit 9 998,40 € pour une personne seule et 15 522,54 € pour un couple marié ou pacsé en 2018
b) ses ressources sont insuffisantes par rapport au coût de la vie,
c) il doit faire face à des frais importants
Vous ne pouvez pas déduire de pension alimentaire pour une personne qui fait partie de votre foyer fiscal, comptée à charge, ou rattachée (cf. lexique).
Sauf exception, les sommes déduites constituent un revenu imposable à déclarer par le bénéficiaire dans la rubrique « pensions alimentaires perçues ».
A la demande de votre centre des finances publiques, vous devrez être à même de justifier :
du lien de parenté ou de la décision de justice ;
de l’état de besoin du bénéficiaire (sauf en cas de décision de justice).
de la réalité des versements* et des paiements* pour le compte du bénéficiaire ;
*Vous pouvez verser une pension alimentaire sous diverses formes, à savoir :
en argent (chèque, virement…) ;
en payant directement diverses dépenses à caractère alimentaire.
A noter
L’allocation simple constitue une avance, remboursable après le décès, sur la succession, uniquement si elle est supérieur à 46 000 € (erreur ou à conserver ?)